Saturday 31 December 2016

French 2: L'habitation et la maîtrise du monde


I. L'habitation signifie l'habituation

Les hommes habitent le monde. 

(Hannah Arendt,
La condition de 
l'homme moderne,
§.1)

Que signifie cela ?

Cela signifie

1 

que nous habitons le monde. 
Le monde est une matière d'habitude. 
Nous sommes dans le 
monde dans l'habituation.

2 

que le monde nous habite. 
Le monde est en nous qui l'habitons. 
Sans nous il n'y a pas de monde. 

Il suit que le monde 
que nous habitons 
— et nous habite — 
nous habitue

II. Le cas d'un monde sans pensée

Si le monde que 
nous habitons 
— et nous habite — 
est sans pensée, 
cette absence de 
pensée 
nous habitue 
de manière 
impensée. 

Dans un tel monde
puisque l'absence de pensée 
est tellement habituel, 
les habitants sont 
habitués à cela, 
que l'absence 
de pensée règne. 

Peut-on surmonter l'habituation ?

Pas tant que nous habitons le monde

III. L'habituation pensée

Dans un monde sans pensée, 
l'habituation peut 
néanmoins être pensée

Dans l'habituation pensée, 
l'absence de pensée du monde 
ne nous habitue plus 
de manière impensée.

Dans l'habituation pensée, 
l'absence de pensée 
du monde n'est plus, 
pour nous, habituel.

En quoi l'habituation pensée 
diffère-t-elle de 
l'habituation impensée ?

IV. Habituations maitrisées et magistrales

Dans l'habituation sans pensée, 
nos habitudes sont sans pensée. 
Si le monde que nous habitons 
— et nous habite — est sans pensée, 
nos habitudes deviennent sans pensée.

Le monde maitrise nos habitudes.

Dans l'habituation pensée, 
nos habitudes sont pensées. 
Si le monde que nous habitons 
— et nous habite — est sans pensée, 
nos habitudes ne deviennent 
pas sans pensée.

Nos habitudes maitrisent le monde.

V. Maitrise signifie continence

L'homme est formateur-de-monde.

(Martin Heidegger,
Les concepts fondamentaux 
de la métaphysique,
§.42).

Nous pouvons ajouter,
 par suite,



que l'homme est homme et non animal 
(qui est pauvre-en-monde) 
lorsque son habituation est pensée 
puisqu'alors ses habitudes 
maitrisent le monde et il est 
formateur-de-monde. 

Il est formateur-de-monde 
parce que ses habitudes 
maitrisent le monde ; c'est dire, 
ses habitudes contiennent le monde 
mais le monde ne contient 
pas ses habitudes.
(Le surhomme)

2

que l'homme est animal et non homme 
(qui est formateur-de-monde) 
lorsque son habituation est sans pensée 
puisqu'alors ses habitudes sont 
maîtrisées par le monde et il est 
pauvre-en-monde.

 Il est pauvre-en-monde parce que 
le monde maitrise ses habitudes ; c'est dire,
le monde contient ses habitudes mais
ses habitudes ne contiennent 
pas de monde. 
(Le dernier homme)

Friday 30 December 2016

Thursday 29 December 2016

Thought 429: Blind Reproaches


Each is furthest
from himself.

Wednesday 28 December 2016

Thought 428: Anti-Conformity as Hypocrisy?


Anti-conformist views cannot 
but be a little hypocritical
when conformity is the very context 
and condition for anti-conformity.

Tuesday 27 December 2016

Thought 427: Lust as Deceptive


Lust is deceptive in so far as it has a
tendency to make one fall for people who,
while being great erotic partners,
will be most damaging life partners.

Monday 26 December 2016

Thought 426: Men as Mutants


Women are the default: XX.
Men are the mutation: XY.

Sunday 25 December 2016

Thought 425: Fool's Drawing


I prefer thinking over drawing but
others prefer my drawings
over my thoughts.

Saturday 24 December 2016

Thought 424: Finding the Limit with 9/11


To find the perfect limit of 10,
it takes not remaining one under,
9, and not remaining one over, 11.

Testing the limits is a 
method of truth discovery
because one has to go
over the limit to know it.

Friday 23 December 2016

Thought 423: The Dark Knight Soundtrack...


...is adequate for the wannabe heroes among us


Thursday 22 December 2016

Thought 422: Children Are Wiser


Only fools
and children
speak the truth.

Children and fools
are sweet tyrants.

Wednesday 21 December 2016

French 1: Lathoron


ROMER. – Aujourd'hui j'eu un dialogue imaginaire avec le grand chercheur Lathoron.
SPIEGLER. – Quel fut le propos ?
ROMER. – Il y allait de la science.

ROMER. – Lathoron, enfin nous nous rencontrons !
LATHORON. – En effet, Romer.
ROMER. – Si cela ne te dérange, j'aimerai te poser quelques questions à propos de la science. J'ai entendu de grandes choses concernant ton savoir dans ce domaine. On dit, dans certains milieux, que tu connais la science mieux encore que les hommes scientifiques !
LATHORON. – Il est vrai que la science pour les scientifiques n'est pas la même chose que la science pour les gens ordinaires. Mon occupation est de regarder ce que font les hommes de science et de considérer ce que nous nommons science.
ROMER. – Une tâche des plus intéressantes et nécessaires, l'ami. Maintes personnes se réfèrent à la science dans leur propos sans que l'on sache jamais ce qu'elles entendent par là.
LATHORON. – Je sais.
ROMER. – Qu'est-ce donc la science Lathoron ?
LATHORON. – La science est une symbolique culturellement créée de vérité objective, dont la méthode doit satisfaire à certains critères de validité afin qu'elle puisse être considérée comme scientifique.
ROMER. – Une définition érudite si jamais j'en ai entendue une, Lathoron. Je ne suis pas certain, en revanche, que c'est bien cela qu'ont en tête les gens lorsqu'ils emploient le mot science. Je pense qu'ils entendent vérité objective mais ont laissé tomber, par ignorance ou par oubli, les autres éléments de ta définition. 
LATHORON. – Cela ne me surprendrait guère. Il y va de la nature d'un symbole d'être confondu avec ce qu'il symbolise. 

ROMER. – Qu'en est-t-il du mot science, Lathoron ? Est-t-il culturellement déterminé ?
LATHORON. – Je viens de le dire.
ROMER. – Permet moi alors de te demander ceci : le langage est-t-il une symbolique culturelle ?
LATHORON. – Je le pense bien. Le langage est le plus culturel des phénomènes et, bien sûr, est-t-il symbolique.
ROMER. – Es-tu d'accord que la symbolique du langage consiste en des mots ?
LATHORON. – Oui. Mais il y a aussi le langage du corps et le langage des signes.
ROMER. – Sans doute. Mais le français consiste en des mots, n'est-ce pas ?
LATHORON. – A quel argument mènes-tu ?
ROMER. – Patientes avec moi pour un petit temps. J'ai quelques questions encore à te poser à la suite desquelles tu seras libre de mon influence irritante.
LATHORON. – Tant mieux. Continues.
ROMER. – Nous sommes donc d'accord jusque là que le langage est une symbolique culturelle et que le français consiste en des mots. Oui ?
LATHORON. – (gémissant) Oui.
ROMER. – De ces propositions nous pouvons déduire que les mots sont des symboles culturels, puisque le langage comme symbolique culturelle consiste en des mots. Pas vrai ?
LATHORON. – Continues.
ROMER. – Nul besoin d'encore patienter. Je pense que nous sommes arrivés à un problème satisfaisant.
LATHORON. – Si tu le dit. Et quel est-ce ?
ROMER. – Le suivant : si ta déclaration selon laquelle « la science est une symbolique culturellement créée » fait partie de notre langue, alors elle doit faire partie d'une symbolique de mots. Cela amène la question : comment pouvons-nous être certains que la science est une symbolique culturelle si les mots science, culturel et symbole sont autant de symboles culturels ?
LATHORON. – Très malin, je ne le pense pas. Si ce n'est pas un problème avec toi je dois maintenant tourner mon attention vers des affaires plus pressantes. 
ROMER. – Toujours un plaisir, Lathoron. 

ROMER. – Telle était l'essence du propos, Spiegler.
SPIEGLER. – Qu'en advient-t-il du reste de la définition de Lathoron, à savoir « vérité objective » ?
ROMER. – Ah, en effet. Nous n'avons pas abordé ce sujet. Comment caractériserais-tu la vérité objective, Spiegler ?
SPIEGLER. – Je la caractériserai comme la vérité qui a trait à l'objet, je pense.
ROMER. – C'est sensé. Serai-tu d'avis, par extension, qu'il y a une vérité qui ne tient pas à l'objet ?
SPIEGLER. – Peut-être. Quelle serait-ce ?
ROMER. – Bien, mon sentiment sur ce sujet est que si la vérité objective était la vérité, il n'y aurait aucun sens à la qualifier d'objective.
SPIEGLER. – En effet. Mais je remarque souvent que ce qui est dit objectif est souvent pris pour être la vérité.
ROMER. – Si tel était le cas, la qualification même de vérité objective serait une formule vide. Revenons à ta propre définition, à savoir que la vérité objective est une vérité qui a trait à l'objet. Que cela nous dit-t-il ?
SPIEGLER. – Que la vérité n'a pas forcément trait à l'objet, que la vérité et l'objet sont séparés. Peut-être même bien que la vérité n'a besoin de tenir à quoi que ce soit ?
ROMER. – Mais tu ne penses tout de même pas que la vérité soit séparée de nous, Spiegler ? Je veux dire, il a bien fallu une bouche et, pour ainsi dire, des cordes vocales afin d'être à même de produire le son « vérité » et, par la même, établir l'idée ?
SPIEGLER. – Quel est donc ton propos ?
ROMER. – Que parler de vérité objective implique nécessairement une vérité subjective, seulement la vérité subjective à trait au sujet.
SPIEGLER. – Tu veux dire nous-mêmes en tant qu'êtres humains ?
ROMER. – Précisément. Comme le témoigne l'ancien adage : « connais toi toi-même ».

SPIEGLER. – Je pense me connaitre pour la plus grande part. Creuser top profondément cet adage pourrait nous mener à être qualifiés de fous.
ROMER. – Ne songeons pas à cette boîte de Pandore pour l'instant. Ce que j'essayai de suggérer est que, puisque la vérité objective et la vérité subjective ne sont pas aisément séparables, il y va peut être de connaitre un objet de se connaitre soi-même. Autrement dit, les gens qui faillent à se connaitre eux-mêmes seront peut être menés à confondre leur connaissance de l'objet — la vérité dite objective — avec l'objet lui-même. C'est probablement, si j'ose dire, cette lacune dans la connaissance de soi parmi grand nombre de chercheurs, de scientifiques et de commentateurs qui explique la confusion moderne entre l'objectivité et la vérité. 
SPIEGLER. – Si nous devons nous connaitre nous-mêmes afin de connaitre les objets, comment procéder ?
ROMER. – Je suggère faire appel à ce qui se nomme conscience, sur la base de l'observation selon laquelle « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».
SPIEGLER. – Je suppose que la science signifiait savoir pour la plus grande partie de l'histoire par opposition à son acception technique moderne. Ainsi donc la conscience pourrait être qualifiée comme...
ROMER. – Le savoir de ton savoir, mon cher monsieur. 

SPIEGLER. – Je suis d'accord qu'un manque de connaissance de soi mène bien de gens de faible esprit à confondre ce qui est objectif ou ce qui est lié à un objet d'étude avec la vérité même. Mais y a t-il des raisons supplémentaires derrière cette confusion entre la vérité et l'objectivité ?
ROMER. – Et bien nous avons vu que ce qui est objectif est ce qui porte à l'objet, que ce soit l'objet de recherche, d'analyse, d'étude, de commentaire, et ainsi de suite. Un objet est objectif dans sa relation à l'observateur de l'objet, le sujet.
SPIEGLER. – Ceci est l'angle philosophique traditionnel, en effet.
ROMER. – Mon intuition est que l'on croit, pour de maintes raisons, y compris d'une nature politique, que les sujets interfèrent avec l'objectivité des objets, venant d'horizons et de milieux différents, affectés en outre par leur subjectivité, à savoir, leurs émotions (quelles choses bêtes !) ou bien leurs préjugés ou par des perceptions idiotes. Puisque l'objet est vu différemment par chaque observateur, un accord est requiert, surtout dans une société démocratique, quant à ce qui caractérise l'objet de telle sorte que chacun peut être d'accord sur ces caractéristiques communes et y souscrire. Ceci est la tâche remplie en pratique par le sens commun et, dans le monde théorique, par la science. Dans le cas de la science, cette dernière peut se présenter comme universellement valide, étant donné que tous ceux qui adhèrent à ces caractéristiques communes, c'est à dire ces conventions, se doivent de reconnaitre la validité des ces caractérisations. 
SPIEGLER. – Et selon ton angle un peu hautain, ce qui est tenu pour universellement valide, c'est à dire valable pour tous, cela est confondu avec la vérité ?
ROMER. – C'est ce qui arrive, à mon avis. Pour prendre des exemples, l'un tiré de l'arithmétique, « 2 + 2 = 4 », l'autre de l'historiographie, « en 1939 l'Allemagne envahit la Pologne », et un autre encore tiré de la science physique, « vitesse égal distance sur temps », ces affirmations, universellement valides telles qu'elles sont par force de convention, sont tous tenues pour être correctes, donc vraies. La vérité dégénère alors dans l'idée de la validité universelle ou de ce qui est universellement correct.
SPIEGLER. – D'autant plus, j'imagine, que la technique moderne, telle que celle qui rend possible la vision de cette publication, a un lien direct avec la découverte scientifique ?
ROMER. – La réponse à cela est bien au-delà de ma capacité intellectuelle, Spiegler. Mais selon une opinion commune, la technique est une validation physique, c'est dire objective, de conventions scientifiques et cela à double titre, à savoir, premièrement, que les objets techniques, tels l'ordinateur équipé d'accès à internet, valident les caractérisations qui rendirent possible leur conception et fabrication et, deuxièmement, l'appareil technique est essentiel au travail scientifique de laboratoire. Une hypothèse ou formule scientifique, je l'imagine, a besoin d'une vérification technique avant d'être acceptée par une communauté scientifique.

SPIEGLER. – Je vois maintenant que nous avons couvert un large chemin théorique, par la simple activité de la pensée, mais jusque là notre conversation s'est focalisée principalement sur le terme « objectif ». La vérité, elle, reste élusive, quelque peu mystérieuse, à moins que tu souhaites nous élucider à son sujet.
ROMER. – Avec plaisir. Faisons investigation immédiate du mot vérité, cette minute même !
SPIEGLER. – Avant cela, cependant, je me dois de te communiquer une réserve. Comment, en effet, faire investigation du mot vérité sans savoir ce qu'est la vérité même ? Il me semble que, ignorants de ce qu'est ou veut dire la vérité, nous ne pourrions jamais savoir à l'avance si le sens fourni par ton élucidation soit vrai ou faux.
ROMER. – Et bien, regardons la chose de cette façon. En décrétant à l'avance qu'une telle investigation du sens du mot vérité soit impossible pour la raison que tu donnes, nous serions en fait d'accord sur quelque chose du mot vérité qui rendrait impossible son investigation. Cette chose, je le soutiens, ne peut être suggérée que par son sens, avant même d'avoir clarifié ce sens une fois pour toutes.
SPIEGLER. – Cela nous dit seulement que la vérité a un sens, un sens que nous connaissons peut-être déjà, mais pas le contenu de ce sens.
ROMER. – Tu trouveras le même problème pour toutes les investigations du sens des mots. Sans connaitre la vérité, nous ne pourrions jamais savoir si les sens que nos investigations produisent soient vrais ou faux.
SPIEGLER. – Précisément. Le besoin de savoir le sens du mot vérité semble d'autant plus nécessaire qu'impossible.
ROMER. – Cela est défaitiste de ta part et j'ai l'impression que nous parlons de cette question à la manière des gens aveugles et lâches.
SPIEGLER. – Comment cela ?
ROMER. – La vérité doit être cela qui rend possible le sens.
SPIEGLER. – Que veux-tu dire ?
ROMER. – Je veux dire que, de la même façon que dénier la possibilité du sens suggère un sens qui n'est pas possible, la vérité doit être à la fois ce qui rend possible le sens et ce qui est suggéré par le sens possible d'un mot
SPIEGLER. – Tu tournes en cercle. Dois-je donc entendre que ta définition de la vérité, dans la mesure où elle est porteuse de sens, suggère la vérité et est rendue possible par elle ?
ROMER. – Oui, c'est ce que j'entend.
SPIEGLER. – OK. Tout cela est très bien mais comment, à partir de cette définition, déterminer si un sens est vrai ou faux ?
ROMER. – Un sens, mon ami, n'est ni vrai ni faux. Il ne fait que suggérer la vérité en vertu de laquelle il est rendu possible. J'irai jusqu'à dire que là où il n'y a pas de sens, il n'y a pas de vérité, et là où il n'y pas de vérité, il n'y a pas de sens.
SPIEGLER. – Bien dit, même si cela ne vient que de moi. 

Tuesday 20 December 2016

Thought 421: A Note on Aphrodite


She is the
deceit of
sexual
attraction.

Monday 19 December 2016

Sunday 18 December 2016

Thought 419: My Bicultural Self


French-born and raised in an English household
now residing in England, the bridging of the two rivalling
and antagonist nations in my own psyche has 
resulted in ScruffyOwlet's Tree.

The main difference between France
and England is that France is
fuelled by resentment and
England is fuelled by
hypocrisy.

(America is fuelled
by vulgarity.)

I came to England
for two reasons:
British women
and Joy Division.

Saturday 17 December 2016

Thought 418: The Electoral Process as Deception


The electoral process is a good smokescreen for the fact
that power in a polity is not gained peacefully.

Friday 16 December 2016

Thought 417: Life as Teacher


Life isn't a bitch
—rather, we are
her bitches.

Thursday 15 December 2016

Thought 416: Time It Takes to (Not) Know Oneself


It takes as much time to know oneself
as it does not to know oneself.

Wednesday 14 December 2016

Thought 415: Emotional Pain v Physical Pain


Emotional pain: we are hurting.
Physical pain: a part of us is hurting.

Tuesday 13 December 2016

Thought 414: Thinking v Opining


Thinking: heeding.
Opining: asserting.

Monday 12 December 2016

Thought 413: Who Can We Trust?


No one, not even
ourselves, since
only God is
infallible—
which is
why we
invented
Him.

My advice:
trust your 
nose.

Sunday 11 December 2016

Thought 412: People Not Caring about What We Care About


Why should others
care about our
will to power if
we don't care 
about theirs?

Saturday 10 December 2016

Thought 411: Ignoring One's Forte


What comes easily
may not bring fulfilment.

Friday 9 December 2016

Thought 410: Favourite Scene


Mr Banks saying
thank you to his
son Michael when
the latter gives him
the tuppence.

Thursday 8 December 2016

Thought 409: Roman Emperors


Natural tyrants make
better emperors
than those who
are made insane
by absolute power. 

Wednesday 7 December 2016

Thought 408: The Conspiratorial Angle


The conspiratorial angle
fails to grasp that one
is also part of the conspiracy
of nature: the will to power.

Tuesday 6 December 2016

Thought 407: Freedom and Morality


Morality isn't moral
and freedom is
a euphemism
for power.

Monday 5 December 2016

Thought 406: Social Construct


PERSON: Mental illness 
is a social construct.
ME: So's money.

Sunday 4 December 2016

Thought 405: Complicated Simplicity


It is likely the hallmark 
of thinkers of rank
that they detect and grasp 
the complicated in the simple,
and the simple in the complicated.

Saturday 3 December 2016

Thought 404: The Accusation of Projection


When we are accused of projecting
ourselves when reprimanding another,
we would do well to realise that,
while it does take one to know one,
it also takes one not to know one.

Friday 2 December 2016

Thought 403: The French Language and Pop Music


The French tongue is not well suited to pop music
for being an unstressed language, thereby
giving it less flow, rhythm, and expression.

Thursday 1 December 2016

Thought 402: Private Property


Private property is
the right to deprive
others: exclusivity.

Better: property
is respect.